L'alimentation ses 50 dernières années.
Dans les pays dits "industrialisés", l'alimentation a considérablement évoluée, ces changements ont
étés les plus remarquables lors des 50 dernières années, bien
plus que lors des siècles précédents.
Ces changements on plusieurs facteurs,
ils sont d'ordre social, culturel et environnemental. Et s'ils ont été influencés par nos comportements, la réciproque
est tout aussi vrai, ils sont d'ailleurs très révélateurs du
fonctionnement humains actuel.. Ne dits t'on pas « dis moi ce
que tu mange, je te dirais qui tu es. »
Autrefois le mode d'alimentation était
très différent du nôtre. Les individus consacraient environs 1 h de plus que nous au repas. La préparation de ceux ci
prenait du temps car ce sont essentiellement des produits frais qui
étaient consommés. Les différences alimentaires étaient liées à
la classe sociale. Aujourd'hui c'est l'âge qui détermine ces
différences, les seniors par exemple, dépensent environs 25% de
plus que les jeunes pour l'alimentation, considérant alors qu'elle
est un gage de leur bonne santé.
L'urbanisation et l'exode rural ont
contribué à un éloignement des produits frais. Il n'est d'ailleurs
pas rare de rencontrer en ville des enfants qui ne savent pas d'où
provient le lait, ignorent que les légumes poussent dans la terre,
et pensent que les poissons sont carrés ! ( de moins en moins aujourd'hui tout de même )
L'augmentation de l'activité féminine
a quant à elle eu un impact sur la qualité de notre alimentation.
S'il peut paraître rabaissant de dire que c'est parce que c'est elle
qui s'occupe principalement de l'alimentation au sein du foyer, il
n'en demeure pas moins que la réalité est palpable. Dés lors que
les femmes on étés plus investis professionnellement et moins au
sein de leurs foyer, la qualité des repas familiaux a diminué. De
plus, la transmission de savoir faire se perd de plus en plus. Ainsi
la jeune génération préfère se tourner vers des aliments
préparés, facile et rapides a manger.
S'il est vrai que les émission
culinaires, livres de cuisine et autres se développent autour de la
recherche de nouveauté gustative et du plaisir de la table, la
majorité de leurs adeptes en font une activité de loisir demeurant
occasionnelle et réservés aux repas conviviaux.
Nous sommes une génération désireuse
de plaisir et de loisirs, et ceci se fait au détriment de
l'alimentation. La baisse du pouvoir d'achat a poussé bon nombre de
personne à diminuer leur budget alimentaire en privilégiant celui
attribué aux loisirs. Ainsi le snacking et les repas préparés on
connus un essor fulgurant et leur croissance est deux à trois fois
supérieur à celle de la restauration traditionnelle. Il est
important de noté que pour près d'un Français sur 5 se nourrir est
avant tout une nécessité, viens ensuite la notion de plaisir. Pas
étonnant dés lors, que l'image santé des produits frais leurs
soient défavorable en opposition à la notion plaisir des produits
préparés. Ainsi l'alimentation à l'extérieur du domicile, de
produits transformé, exotiques et nouveaux, de produits de
grignotages et substituts de repas, sont en constante augmentation.
Ceci est aussi lié au développement du commerce international,
ayant permis l'importation de nombreux produits alors méconnus
jusque il y a 20 ans.
Il est vrai que la diversité nouvelle
de l'alimentation fut un atout pour notre santé, nous avons accès à
un grands nombres de produits, ce qui nous offre la possibilité de
varier nos sources d'apports en protéines et nutriments. Pourtant
les produits les plus consommés ne sont pas les plus riches en
apports, bien au contraire il s'agit d'aliments trop pauvre en
glucides complexes, en sucres lents, en fibres, en micronutriments,
et trop riche en lipides ( graisses ) notamment saturées, en sucres,
en calories « vides » ( sans nutriments essentiels ), en
sel. Cette alimentation associée à une vie plus sédentaire et
moins active contribue à des problèmes tels que le surpoids et
l'obésité. Et si les carences sévères d'autrefois ont presque
disparues, d'autres plus insidieuses apparaissent ayant des
répercussions tant physique que psychologiques. Notons que de
nombreux micronutriments, vitamines, oligoéléments contribuent au
bon fonctionnement métabolique, neurologique, nerveux et
psychologique. Certains troubles tels que l'anxiété, le stress, la
dépression, la nervosité, peuvent êtres le résultat d'une
carence.
De plus, la production d'une
alimentation facilement accessible, que l'on peut consommer vite et
simplement ( conserves, produits surgelés, plats cuisinés ) tels
que nous y pousse les dictas d'une société où tout dois aller plus
vite, a un coût, et pas seulement économique. Le plus grand
préjudice est écologique, mais il touche aussi la juste répartition
des denrées dans le monde.
Ainsi nous pouvons dire que nous
mangeons des produits plus variés, mais pas meilleurs. Les aliments
d'aujourd'hui sont certes plus hygiénique, au vue des normes
drastiques de l’agroalimentaire, mais ils ne sont pas
fondamentalement plus sains, en effet comme nous l'avons vu, ils sont
plus pauvres et contiennent bien souvent de nombreux additifs
d'origine chimique. Source de nombreuses intolérances alimentaires ses aliments ne nous sont pas salutaires.
Néanmoins, la mode est au retour au
naturel, au vrai, à l'authentique, ainsi les produits biologiques
sont en essors. Nous pouvons donc espérer, qu'avec les possibilités
que nous offre la société dans laquelle nous vivons, en terme de
diversité alimentaire, que les nouvelles générations reviendrons
progressivement à une meilleure alimentation et apprendrons à
allier plaisir et santé !
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